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Dans les médias…

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Près de 70 organisations exigent l’adoption d’une loi pour éliminer la discrimination raciale

Des représentants de près de 70 organisations, dont plusieurs centaines d’hommes et de femmes, rencontreront le premier ministre Frost à Queen’s Park aujourd’hui pour présenter un mémoire sommant le gouvernement d’adopter une loi traitant de la discrimination fondée sur la race et la religion.

Source : Toronto Daily Star, 24 janvier 1950

Un professeur prône l’action en justice

« Comme tous les autres, ce préjudice s’effondrera uniquement quand il y aura interaction entre les deux groupes. Ce qu’il faut, c’est changer la relation. Et pour y arriver, on peut et doit faire appel aux lois. »

Source : Professeur Everett W. Bovard, Université de Toronto, tel que cité dans le Globe and Mail, 1er novembre 1954

Début d’une poursuite pour discrimination

Des mesures initiales ont été prises hier pour lancer la première poursuite en vertu de la loi contre la discrimination de l’Ontario dans l’affaire du propriétaire du café Dresden, Morley McKay.

M. McKay est accusé d’avoir refusé de servir Bromley Armstrong, un nègre de Toronto, vendredi dernier.

… la prochaine étape consistera à adresser une sommation à McKay, l’accusant de discrimination raciale.

Source : Globe and Mail, 4 novembre 1954

Le premier ministre refuse de permettre l’effondrement de la loi dans les affaires Dresden

… Les tenanciers du café Dresden ont été reconnus coupables d’avoir refusé de servir des nègres. Portées en appel devant la Cour d’appel du comté de Kent, les condamnations ont été rejetées par le juge Henry Grosch.

Le premier ministre Frost a qualifié de ridicules les rapports selon lesquels les condamnations avaient été rejetées parce qu’aucun des tenanciers n’avait dit aux nègres qu’il refusait de les servir en raison de leur couleur.

« Un voleur n’est tout de même pas tenu d’annoncer qu’il s’apprête à cambrioler une banque pour être reconnu coupable de vol de banque », a fait remarquer le premier ministre.

… « Le fait qu’on servait d’autres personnes au restaurant au même moment qu’on faisait fi des nègres devrait avoir indiqué qu’on faisait de la discrimination. Il ne devrait pas être nécessaire d’indiquer aux personnes ou de leur aviser par écrit de la raison pour laquelle on refuse de les servir. » 

Source : Globe and Mail, 16 septembre 1955

Modèle contre la bigoterie

[L]e code servira de modèle; d’avertissement contre l’exercice de préjudices raciaux dans la province; d’énoncé de politique publique duquel pourront apprendre les personnes qui entretiennent la discrimination. Comme l’a indiqué le premier ministre Robarts, le code devrait « créer un climat de compréhension et de respect mutuel entre les citoyens ». Plus souvent qu’autrement, le problème n’en est pas un de bigoterie collective, mais d’apathie collective envers  la bigoterie. Le code devrait aider à réduire l’apathie.

Source : Éditorial, Toronto Daily Star, le vendredi 15 juin 1962

Droit et préjudice

Le Code des droits de la personne de l’Ontario, qui a maintenant force de loi, marque une autre date importante de l’évolution glorieuse de la province en matière de lutte contre la discrimination. Le nouveau code regroupe la Fair Employment Practices Act (loi concernant les pratiques d’emploi équitables), la Female Employees Fair Remuneration Act (loi concernant la rémunération équitable des femmes au travail), the Fair Accommodation Practices Act (loi concernant les pratiques équitables en matière d'hébergement) et la Ontario Human Rights Commission Act (loi sur la Commission ontarienne de droits de la personne). Il réunit les activités de sensibilisation et d’application de la loi sous la responsabilité de la Commission ontarienne des droits de la personne.

Source : Globe and Mail, 18 juin 1962

L’Ontario dépose ses premières accusations en matière de droits civils

La première poursuite intentée en vertu du Code des droits de la personne de l’Ontario depuis son adoption en 1962 a été initiée aujourd’hui par la Commission ontarienne des droits de la personne.

Mme W. A. Fletcher, propriétaire des chalets Fletcher de Brydon’s Bay, à Gravenhurst, sera accusée d’avoir refusé d’héberger deux couples parce qu’ils étaient juifs.

Depuis l’entrée en vigueur du code il y a quatre ans, on a recensé douze cas de discrimination présumée, mais aucun n’avait abouti devant les tribunaux avant aujourd’hui. Les autres cas avaient fait l’objet de médiation.

Source : Toronto Daily Star, 31 août 1966

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