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Objet: Résidents en colère à cause d’un projet de logement

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Novembre 14, 2007

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Lettres au rédacteur
Toronto Star
1, rue Yonge
Toronto (Ontario) M5E 1E6

Madame, Monsieur,

La Commission ontarienne des droits de la personne estime que le mouvement discriminatoire NIMBY “Not in My Back Yard” (« Pas dans mon jardin ») constitue une menace aux droits de la personne et un obstacle majeur au développement nécessaire de logements abordables et de logements avec services de soutien.

Il est tout à fait légitime que des questions concernant l’aménagement du territoire se posent durant le processus de planification. Toutefois, des réunions qui autorisent les gens à décider qui doit vivre dans leur quartier sont autre chose.

Des personnes et groupes visés par le Code des droits de la personne de l’Ontario ne devraient pas avoir à demander à de futurs voisins la permission d’emménager. Tenter de rejeter des personnes handicapées, dont celles atteintes de maladie mentale, n’est pas moins choquant que d’empêcher des personnes racialisées de s’installer dans un quartier.

Un Canadien sur cinq est atteint d’une forme de maladie mentale ce qui ne l’empêche pas d’être un bon citoyen et un bon voisin dans chaque collectivité de la province. Il n’y a aucune raison valable de présumer qu’il existe un lien entre maladie mentale et criminalité. J’applaudis les efforts du conseiller Mammoliti, en qualité de président du comité du logement abordable, en vue d’empêcher un tel stéréotype des personnes atteintes de maladie mentale.

Meilleures salutations.
Barbara Hall, B.A., LL.B, Ph.D (hon.)
Commissaire en chef