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Le 9 décembre 2002, veille de la Journée internationale des droits de l’homme, la Commission annonçait son intention d’ouvrir une enquête sur les effets du profilage racial sur les personnes, les familles, les communautés et la société dans son ensemble.
En collaboration avec des groupes communautaires concernés, la Commission a défini le mandat de l’enquête, lequel précisait l’objet et le processus de l’enquête sur le profilage racial. L’enquête a été lancée officiellement le 17 février 2003, lorsque la Commission a invité les personnes intéressées à partager leur expérience de profilage soit par téléphone, ou en soumettant leur récit au moyen d’un questionnaire en ligne ou par la poste. La Commission a également envoyé de l’information au sujet de l’enquête à environ 1 000 particuliers et organismes d’un bout à l’autre de la province.
Le nombre de réponses reçues a de beaucoup dépassé les attentes de la Commission. Plus de 800 personnes ont joint la Commission, et environ la moitié de ces communications relataient des incidents répondant à la définition de profilage racial. Le 31 mars 2003, la Commission a tenu une audience publique d’une journée à Toronto au cours de laquelle treize (13) participants ont décrit les effets du profilage racial.
En mai et juin 2003, la Commission a assisté à de nombreuses réunions de groupes communautaires (latino-américains, autochtones, chinois et sud-asiatiques, afro-canadiens et canado-arabes) avec des membres de leurs communautés respectives au sujet des expériences de profilage racial. Enfin, en août 2003, la Commission a tenu des rencontres privées avec des particuliers dans les régions de Windsor et de Brantford.
Le rapport vient clore l’enquête de la Commission en relatant ce que la Commission a entendu et en analysant les effets du profilage qui se propagent au-delà des personnes et des communautés les plus susceptibles d’en faire l’objet. Le rapport met également en lumière les répercussions dévastatrices que le profilage a sur les grandes institutions sociales comme le système d’éducation, les organismes de maintien de l’ordre, les prestataires de services, etc., et il formule des recommandations visant l’élimination de cette pratique.
Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter notre site Web à www.ohrc.on.ca ou composer le 1 800 387-9080 (sans frais d’interurbain), 416 326-9511 (dans la région de Toronto), 1 800 308-5561 (ATS sans frais d’interurbain ), 416 326-0603 (ATS appels locaux).